Mai et juin marquent le pic d'activité des tiques, ces acariens suceurs de sang, vecteurs de maladies infectieuses, dont la borréliose de Lyme.
Elles peuvent se ficher partout sur notre corps, avec une appétence pour les endroits chauds et humides (aine, aisselles, plis des genoux…) qui rend leur repérage parfois acrobatique.
Elles raffolent de la peau humaine: selon les données sanitaires, 1/3 des français ont déjà été piqués. Pourtant de nombreuses zones d'ombre entourent toujours ce parasite. C'est pourquoi il est important de participer à la connaissance des agents infectieux qu'elles transmettent et ainsi d'améliorer la prévention. C'est l'objet du programme CiTIQUE, lancé en 2017 par l'INRAE.
Très concrètement, chacun de nous peut faire remonter une morsure en utilisant le site Internet www.citique.fr sur ordinateur ou sur smartphone. Ceux qui le souhaitent peuvent même envoyer la petite coupable aux chercheurs pour une étude approfondie.
A partir de ce précieux vivier, les experts vont pouvoir établir le profil de l'acarien responsable de la morsure, sachant que toutes ne sont pas porteuses d'agents pathogènes. Le programme CiTIQUE a déjà permis deux avancées notables:
- Le manque de vigilance des Français au printemps, révélé par l'envoi de tiques gorgées de sang, signe qu'elles ont été retirées tardivement, ce qui augmente le risque d'infection,
- Une forte propension de piqûres chez les enfants.
Le risque n'existe pas qu'en forêt: 1/4 des piqûres surviennent dans les jardins.
Une consigne valable pour petits et grands: Après chaque sortie, faire la recherche d'éventuels invités indésirables sur la peau. Cette précaution devrait devenir un réflexe.
Pour en savoir plus: Un récent article du Populaire et le site Internet CiTIQUE
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